Antoine Lagarde
1er octobre 1925 - 3 décembre 2002

Accueil et rite de la lumière

R. Seigneur me voici devant toi
Tout simplement dans le silence
Rien n’est plus important pour moi
Que d’habiter en ta présence

1. Avec des larmes plein les yeux
Ou plein de joie sur le visage
Des projets fous ou dangereux
Le coeur qui recherche un rivage

2. Avec l’orage ou le ciel bleu
Avec ce monde et ses naufrages
Ceux qui te prient ou bien tous ceux
Qui restent sourds à ton message.

3. Quand viendra-t-il ton jour mon Dieu
Ou j’apercevrai ton visage
Tu seras là, c’est merveilleux
Les bras ouverts sur mon passage.

Prière pénitentielle

Troisième lamentation de Jérémie (versets 22-26)

Les faveurs du Seigneur
ne sont pas terminées,
Sa compassion n’est pas épuisée;
elle se renouvelle chaque matin,
grande est sa fidélité !
"Ma part, c’est le Seigneur !
dit mon âme,
c’est pourquoi j’espère en Lui."

Le Seigneur est bon
pour qui se fie à Lui,
pour l’âme qui Le cherche
Il est bon d’attendre en silence
la consolation du Seigneur.

Psaume 89 (90) Tu nous guideras aux sentiers de vie
Tu nous ouvriras ta maison Seigneur !

Seigneur,
Toi tu es une maison pour nous
De génération en génération

Avant la naissance des montagnes
Avant la création de la terre et du monde
Toi tu es Dieu de toujours à toujours.

Tu fais retourner l'homme à la poussière.
Mille ans sont à tes yeux comme hier qui passe
C'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.

Nous passons nos années comme un soupir;
Les jours de nos années font soixante-dix ans,
En pleine force quatre-vingts,
Mais ils passent vite et nous nous envolons.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours,
Que nos coeurs viennent à la sagesse,
Reviens Seigneur, pourquoi tarder ?

Comble-nous de ton amour chaque matin,
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu.
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.

Evangile selon St Matthieu

Ce même jour vinrent à lui des sadducéens qui disent que le relèvement des morts n'existe pas.
Ils l'interrogèrent.
Jésus répondit : "Votre ignorance des Ecritures et de la puissance de Dieu vous égare. Une fois relevés des morts, les hommes seront comme les messagers du Seigneur dans le Ciel. Au sujet du relèvement des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu a dit : "Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob" ?
Dieu n'est donc pas le Dieu des morts, mais celui des vivants."
Les foules qui l'entendaient professer étaient frappées d'étonnement.

Voyant que les sadducéens n'avaient pas su quoi répliquer à Jésus, les pharisiens se réunirent. L'un d'eux, bien au fait de la Loi, voulut l'éprouver:
"Toi qui es savant, quel est le premier précepte de l'Enseignement ?"

Jésus répondit : "Aime le Seigneur ton Dieu.
De tout ton coeur, aime-le,
De toute ta vie, de tout ton esprit.
Premier précepte.
Le deuxième lui ressemble : Aime ton prochain comme toi-même.
L'Enseignement et les Prophètes reposent entièrement sur ces deux préceptes."

Homélie

Prière universelle

Sur la terre des hommes, fais briller, Seigneur, ton amour.

PRIÈRE EUCHARISTIQUE
Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout- puissant, par le Christ, notre Seigneur.
C’est en lui qu’a resplendi en nous, l’espérance de la résurrection bienheureuse; et si la loi de la mort nous afflige, la promesse de l’immortalité nous apporte la consolation. Car pour tous ceux qui croient en toi, Seigneur, la vie n’est pas détruite, elle est transformée; et lorsque prend fin leur séjour sur la terre, ils ont déjà une demeure éternelle dans les cieux.
C’est pourquoi, avec les anges et les archanges, avec les puissances d’en haut et tous les esprits bienheureux, nous chantons l’hymne de ta gloire et sans fin nous proclamons :

Sanctus

Saint le Seigneur de l’univers
Saint le Très-Haut, le Dieu de gloire,
Saint Jésus-Christ, Berger de paix
L’Emmanuel dans notre histoire.

Après la consécration

C’est ta mort O Seigneur que nous célébrons
nous fêtons dans la joie ta Résurrection
nous veillons dans la foi jusqu’à ton retour
dans l’attente de voir se lever le jour
en ce pain et ce vin que nous partageons
tu es là parmi nous et nous t’attendons.

Notre Père (dit)

Agnus Dei

Agneau de Dieu, tu as ouvert le livre,
Tu es venu sécher nos larmes, tu donnes sens à notre vie.
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde,
prends pitié de nous.

Agneau de Dieu, tu rassembles les peuples
comme les grains sur les collines viennent se fondre au même pain,
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde,
prends pitié de nous.

Agneau de Dieu, tu nous as rendus libres,
Et tu nous a donné la vie, pour mieux nous dire ton amour.
Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde,
donne-nous la paix.

Communion
Orgue et chant de méditation

Vainqueur de nos ténèbres, Jésus ressuscité,
C’est toi la vraie lumière, vivant tu t’es levé.
Gloire à Dieu qui te délivre! Il ouvre le tombeau.
Gloire à l’esprit qui fait vivre! Il est le feu nouveau.

Par toi, soleil de Pâques, la mort est engloutie.
Tu sauves de l’impasse tes frères dans la nuit.
Gloire à Dieu qui régénère le monde sans clarté !
Gloire à l’Esprit qui révèle la paix du Premier-Né !

Célébrons ta victoire, ô Fils du Dieu vivant !
Tu es dans notre histoire celui qui donne sens.
Gloire à Dieu pour la Parole qui fait lever l’espoir !
Gloire au Seigneur qui nous donne de naître à la vraie joie.

Adieu

Le Seigneur passe...

Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu quand frappe l’inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu l’Esprit de Jésus-Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t’apprendre à prier.

Le Seigneur passe...
Eteindras-tu l’amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D’être l’or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu dans son Eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.

Le Seigneur passe...
Oseras-tu lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité,
Qui voudra l’héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.

Messe célébrée par l’abbé Jean-Paul Bouland
lundi 9 décembre 2002, en l’église St Denis de Ste Adresse